Один про Виктим вещает, другой про Карнивора. И поменявшиеся гитарами. И голоса, все те же бесподобно сливающиеся в унисон голоса, слишком много причин, чтобы оно все же было у меня тут.
Кого-то в магазины нельзя пускать, а меня на deviantart. Сразу начинают чесаться руки. Да простят меня Джейсон и Маша за издевательство над их фотками...
@музыка:
Steve Jablonsky – Best Thing That Ever Happened
Ну ждем интервью на Ptitblog, ждем. upd а вот и оно.))) Оперативно.))) читать дальше Bonjour Florent et Mikelangelo, bienvenue sur Ptitblog. Vous revenez à la rentrée dans Mozart l'Opéra Rock, le concert. Pouvez-vous expliquer en quoi ce sera différent du spectacle que vous avez joué de 2009 à 2011 ?
Mikelangelo : le concert symphonique "Mozart l'Opéra Rock, le concert", ce n'est pas comme la comédie musicale. C'est plus ou moins le concept qu'ils avaient développé sur Notre Dame de Paris : organiser toute la comédie musicale en un seul concert, où il n'y a pas de pièce de théâtre, pas de danseurs, tout est basé sur le son. Alors cette fois, ils ont voulu le faire avec Mozart l'Opéra Rock. C'est une organisation française qui s'appelle V. Dest et qui s'occupe de prendre des talents célèbres en France et de les amener dans les pays de l'est pour faire d'immenses concerts là-bas. On a fait deux tournées en Russie et en Ukraine avec deux fois 7000 personnes à St Petersbourg, on a fait le Kremlin, donc on a vécu des expériences incroyables. On a confiance en ce spectacle parce qu'on l'a testé dans un pays où les gens ne le connaissaient pas. Il y avait juste des affiches dans la ville. Ils sont venus nous voir et ils nous ont accepté, et du coup, ça a marché.
Quels souvenirs gardez-vous de ces deux tournées en Russie et en Ukraine ?
Florent : c'était assez incroyable puisque comme dit Mikelangelo, on était inconnus là-bas. Enfin. On n'était pas totalement inconnus, puisqu'on avait quelques fans qui nous suivaient sur Internet et qui sont venus nous voir en France pendant le spectacle Mozart l'Opéra Rock. Et donc on avait une petite base fans là-bas, à laquelle on a rendu visite, et puis cette communauté a grossi. On n'a pas touché le grand public encore, mais on a touché un certain public. Et c'était incroyable parce que c'est une autre culture, ils n'écoutent pas la musique de la même façon que nous, forcément, on parle dans une langue étrangère... Mais voilà, on a fait des rencontres, on a joué avec un nouvel orchestre, avec un chef d'orchestre, c'est une nouvelle troupe qui s'est créée. Et on a gardé des souvenirs incroyables de ça et c'est pour ça qu'on est très impatients de le présenter au public français, qui lui nous connait mieux, déjà !
Votre tournée a dû être décalée à cause des événements en Ukraine, qui retenaient l'orchestre (ukrainien, donc) chez eux. Vont-ils pouvoir vous rejoindre en septembre ?
Mikelangelo : alors, normalement, la situation est stabilisée donc ce sera eux. Mais de toute façon on a dû prendre cette décision et même, on était touchés par la décision de la prod. C'est des producteurs qui sont vraiment humains. C'est des causes de force majeure. Personne n'y peut rien, et quand ça arrive, tu as le choix entre avancer sur ton projet, ou alors les attendre. On a décidé de les attendre, et je suis fier de cette décision, parce que, dans un pays où les gens se tirent dessus, appeler les gens pour travailler, en leur faisant laisser leurs familles, c'est les obliger à quelque chose d'horrible si ils veulent garder le boulot. Donc ça c'était la bonne décision. Normalement, c'est eux qui vont venir.
Avez-vous commencé à répéter pour cette tournée française ?
Mikelangelo : non, pas encore.
Florent : on joue au Festival de Carthage en Tunisie cet été donc ça sonnera un peu comme une répétition pour nous.
Mikelangelo : parce qu'en fait on fait pas des répètes. Même quand on fait les répètes, on fait les concerts ! Mais par contre, oui, c'est vrai que Carthage c'est l'occasion de tester à nouveau le spectacle.
J'imagine que pour vous, c'est très différent de chanter ces chansons sans jouer le spectacle en entier ?
Florent : il n'y a rien à voir ! Là c'est que de la musique ! Donc on est beaucoup plus libres, on s'amuse. On joue avec le public, moi je joue avec l'orchestre, je me balade dans les rangs dans l'orchestre pendant le concert. Alors que oui, pendant la comédie musicale, c'était du théâtre, du timing... Là, c'est un concert. On rentre avec le micro, le chef d'orchestre, 1,2,3,4, et c'est parti !
Mikelangelo : c'est un voyage avec le public. Alors que parfois, une pièce de théâtre, le public te voit voyager. C'est différent. Mais en tout cas, on a confiance, parce que vous savez, quand ça marche en Russie... Les fans ukrainiens et les fans russes, ils nous ont fait carrément l'amour, là-bas. Vraiment ! Pendant qu'on était sur scène on a senti cette énergie. Y avait des gens qui faisaient des chorégraphies, qui envoyaient des fleurs, des dessins, des oeuvres... Ils nous ont fait des poupées, ils nous ont fait des bandes dessinées... C'est incroyable l'investissement de ces gens... Donc du coup, on revient chargés de tout cet amour et donc on a hâte de le faire en France avec la même énergie.
Avez-vous une anecdote à partager pour vos fans sur ces concerts en Russie ?
Mikelangelo : on a une chanson où Solal intervient avec une partie chantée genre "au nom du père ne lâche pas la main de l'ange..." tout un truc sérieux comme ça. C'est-à-dire que tout l'orchestre symphonique se bloque et lui fait toute une super place, un truc somptueux, hein. Et là Solal arrive dans une immense lumière et chante ça, toute les lumières sur lui, tout le public sur lui, tout l'orchestre symphonique sur lui. Et à ce moment là, il était en train de blaguer dans les coulisses. Et là, on entend la partie jouée par l'orchestre, sans Solal. Solal, il était en coulisses.
Florent : ah j'me souviens pas de ça ! (rires)
Mikelangelo : et Solal il était avec moi ! Et il m'a regardé, et j'ai vu son regard changer, j'ai vu son visage se déformer et il m'a dit "c'est moi ! et je devais chanter !" Avec tout l'orchestre symphonique qui lui a demandé "mais t'étais où ?" Donc y avait une partie instrumentale à la place de Solal ! Et les lumières qui fixaient un point, les gens n'ont pas compris pourquoi. Ils ont illuminé un escalier. C'était magnifique ! Un de mes moments magnifiques de Mozart l'opéra rock en Russie ! Et je pense que c'était au Kremlin !
Florent Mothe : au Kremlin en plus ! Eh bah !
Mikelangelo : Voilà, Solal a frappé encore fort. Et pendant qu'il disait une blague. Tu imagines ? Alors qu'à la limite c'est le plus professionnel de tous !
Florent : Oh non, il fait tout le temps des blagues !
Vous repartez en tournée comme "au bon vieux temps". Vous avez hâte ?
Florent : Oui ! En plus, elle est un peu différente cette tournée. Pendant la première tournée Mozart l'Opéra Rock, on faisait une "tournée en étoile", comme on appelle ça. C'est-à-dire qu'on part de Paris, le week-end on va dans une ville, à la fin du week-end on rentre à Paris, et on repart dans une ville le week-end d'après.
Mikelangelo : c'est beau ça, "tournée en étoile". Je savais pas, c'est génial, tu m'as appris un truc super.
Florent : là, on fait pas une tournée en étoile, on fait une tournée continue. On est sur les routes tous ensemble pendant deux semaines d'affilée. Ca promet des moments joyeux.
Mikelangelo : ça promet des lessives à l'arrache ! (rires)
Y a-t-il une chanson que vous aimez particulièrement interpréter avec cette nouvelle configuration ?
Florent : moi, je m'amuse beaucoup à chanter "Victime de ma Victoire", parce que mes collègues font les choeurs dans cette chanson. C'est quelque chose que je pouvais pas faire quand j'étais Salieri dans la première version du spectacle, parce que Salieri chante toujours tout seul, c'est un peu chiant !
Mikelangelo : moi j'adore le regarder pendant qu'il chante "Victime de ma Victoire". Parce qu'il fait comme s'il était bourré, donc il bouge de façon étrange, je te promets que c'est un spectacle !
Florent : aussi je suis assez fort à jouer le bourré.
Mikelangelo : il est très très fort à faire ça. Tu peux pas détacher les yeux, tu le regardes tout le temps, et tu rigoles tout le temps.
Florent : tu demandais l'anecdote tout à l'heure, bah voilà ! A tel point que, un jour on avait chanté "L'assasymphonie" en russe, donc on avait un gars qui venait avec un prompteur parce que c'était un peu trop court pour l'apprendre en russe. Mais ce gars là, il parlait pas anglais ni français, que russe, et on avait un peu de mal à se comprendre. Et il était très stressé. Très, très, très stressé. Et juste avant "Victime de ma Victoire", il savait pas si il fallait partir, si c'était à ce moment là. Moi juste avant de monter, je me mets dans mon personnage donc je suis un petit peu bourré dans les coulisses. Et il me voit arriver, j'ai vu son visage se décomposer "il a bu mais c'est pas possible, je suis déjà stressé, je sais pas comment je vais faire !" Et moi je lui disais "vodka good !" Il comprenait rien de ce qui lui arrivait, ce moment était assez drôle !
Mikelangelo : c'est vraiment magnifique ! (rires). Moi la chanson que j'aime beaucoup chanter, c'est "Le Carnivore". C'est une chanson que j'ai toujours rêvé de chanter mais elle était pas dans la comédie musicale, et là je peux. Et on a fait un arrangement immense, avec un super solo de guitare, un peu pink floydien vers la fin, c'est super.
Sur la première tournée, les réseaux sociaux n'étaient pas aussi prédominants qu'aujourd'hui. Vous comptez vous en servir plus lors de celle-ci ?
Florent : ah oui, c'est vrai, à l'époque de Mozart on n'avait pas Twitter et Instagram. Bah là, on va pouvoir mettre des trucs en temps réel ! Ca va être rigolo, ça.
Mikelangelo : oui, là pour le moment, on s'est concentrés sur la préparation du concert et sur certaines autres choses mais je pense que bientôt on va un peu faire gaffe aux réseaux sociaux !
Par la suite, aimeriez-vous repartir dans un spectacle ? Ou au contraire, pas du tout ?
Florent Mothe : si, si, pourquoi pas !
Mikelangelo : je sais pas. Moi je pense que non. Sauf si c'est un truc complètement décalé, original, que c'est une révolution quoi.
Florent : ouais mais la Révolution y a déjà eu !
Mikelangelo : ouais c'est vrai. Mais je dis une révolution de la comédie musicale, pas une révolution française en comédie musicale ! (rires)
Maintenant on va parler un peu de vos carrières solos si vous le voulez bien. Florent, ton premier album est sorti il y a un peu plus d'un an. Quel bilan tires-tu de cette année ?
Florent : c'était mon premier album, c'était assez difficile parce que je sortais de Mozart l'Opéra Rock, j'étais un peu jeune là-dedans. Mais je sais qu'il y a trois-quatre chansons dans cet album, je les jouerai toute ma vie.
Du coup, tu en prépares un deuxième, tu te diriges vers quoi ?
Florent : c'est un peu plus solaire, un peu plus enjoué, plus rigolo, un peu plus de folie aussi, et un peu moins triste quoi ! Le premier album c'était beaucoup des guitares, là ça a été composé plus au piano, donc ça sonne un peu différemment, vous allez voir. J'ai hâte !
Tu avais travaillé notamment avec Ycare sur le premier. Avec qui as-tu travaillé sur celui-ci ?
Florent : j'ai commencé à bosser avec Ycare mais il est très pris. Je travaille avec plein de nouvelles personnes en ce moment et c'est super ! Je suis vraiment très content.
Et toi, Mikelangelo, où en es-tu ?
Mikelangelo : nous, on devait s'émanciper de Mozart l'opéra rock. Et du coup on se retrouve avec de grosses organisations. Alors c'est dur de gérer des équipes pour nous. Nous on est des artistes. Je veux dire, gérer des hommes d'affaire, des musiciens, des maisons de disques etc. en faisant exactement ce qu'on a dans la tête... C'est dur quand t'as une vision, c'est beaucoup plus facile de dire "ok, faites ce que vous voulez, et je chante". Donc du coup je suis en train de préparer un album, je vais prendre des musiciens choisis. On est en train de se mettre dans une salle de répètes pour caler vraiment bien les arrangements. L'album est déjà prêt sauf un peu au niveau des textes, où y a des choses à finaliser. C'est un album très original, c'était très très dur de le sortir, parce que les gens te permettent pas de sortir un album très extravagant, mais comme c'est une idée que j'ai depuis longtemps... C'est vraiment mon rêve de faire un album vraiment très original, alors donc je me suis battu. Là je vais rentrer dans un studio, je vais enregistrer presque tout en live. Après une post-production, je serai prêt. Mais avant évidemment je vais sortir deux titres sauvages sur le net et un vrai single.
Tu avais d'ailleurs présenté un titre en participant à l'émission "Toute une histoire"...
Mikelangelo : ce titre là, peut-être qu'il ne sera même pas dans l'album. Parce que moi en fait je suis un musicien, je suis un créateur de chansons, et quand on me demande "fais une chanson à toi", je fais une chanson à moi, juste une chanson à moi. J'avais rien à vendre à ce moment-là, j'avais pas à dire "voilà, mon album ressemble à ça" etc. J'ai choisi juste une chanson assez fraîche comme ça et j'ai essayé de la faire.
Tu as aussi récemment crée une chronique intitulée "une star, un voyage", tu peux m'en dire plus ?
Mikelangelo : oui, j'ai une rubrique. Ca va continuer, en fait je rencontre des artistes et j'essaie de leur faire parler d'eux-mêmes, au travers de l'histoire d'un voyage. C'est-à-dire, le voyage c'est une excuse. Parce que tu sais, on a tous un endroit qu'on a vu dans la vie, où on s'est sentis habités ou spéciaux... C'est vrai, on a tous un contact avec un voyage qu'on a fait comme ça. C'est une belle façon de faire parler l'artiste de choses qu'il ne dirait pas autrement. Et donc la chronique qui s'appelle "une star, un voyage", je l'ai faite avec Mélissa Mars, et je vais revenir bientôt. Je choisis des gens assez particuliers, ça n'a rien à voir avec leur actualité, c'est des gens choisis avec le site insideall.
Et du coup, quel est "ton" voyage ?
Mikelangelo: plusieurs. J'ai été très touché par le voyage que j'ai fait à Odessa. Une ville qui me parle beaucoup, c'est Venise. Et j'étais vraiment choqué par le voyage au Brésil, j'en garde un super souvenir, j'ai fait des concerts là-bas et c'était incroyable.
Et Florent ?
Florent : moi c'est Toronto, où j'ai vécu la vie de bohème dont tous les artistes rêvent ! Mais ce moment-là où j'avais plein d'amis, je faisais tout le temps la fête... Je travaillais dur, et à un moment j'ai dit "maintenant faut que j'arrête, faut que je fasse que de la musique, tant pis que ça marche ou que ça marche pas". Donc j'ai arrêté de travailler pendant six mois, j'écrivais la journée, je faisais de la musique, et le soir je faisais la fête, c'était la vie de bohème. Et Toronto, c'est super comme ville.
Avez-vous d'autres envies pour la suite ? Mikelangelo, tu es un peu touche-à-tout, est-ce que tu aimerais faire du théâtre ou du cinéma ?
Mikelangelo : du théâtre ou du cinéma, oui. Mais c'est compliqué pour moi, parce que je suis un mec qui se démaquille très difficilement, donc il faut un rôle un peu particulier. Et en plus j'ai l'accent, donc je peux pas faire tous les rôles en France. Mais j'ai une formation d'acting. Mais il va falloir que je me propose dans une agence et que je commence, mais ma formation est liée.
Un mot de la fin pour nos lecteurs et vos fans ?
Florent : merci de votre soutien, parce que les fans de Mozart l'opéra rock ont été très importants dans le succès du spectacle. Et ce, depuis le début. Et moi, dans ma carrière solo, aussi, les fans sont très importants. C'est très important de savoir qu'il y a des gens derrière toi. C'est pour le public qu'on fait ça, sinon personne nous écoute, donc voilà, merci aux fans, et moi j'espère que le spectacle Mozart l'opéra rock, le concert, va leur plaire, mon deuxième album également, et tous les projets qui vont suivre.
Mikelangelo : c'est vrai c'est génial, les gens nous aiment comme s'ils nous avaient rêvés en fait. Et ça, ça n'a pas de prix, je sais qu'il y a du vrai amour de la part du public, et c'est un public aussi étranger, aujourd'hui, ce n'est pas seulement un public russe ou ukrainien. Il y a quelques uns en Corée, des japonais, quelques personnes au Brésil, au Chili, au Mexique, aux Etats-Unis...
Florent : en Angleterre, au Canada...
Mikelangelo : c'est très curieux, tout ça. Parfois j'ai l'impression d'être une création de tout ça, de venir d'un rêve de tous ces gens. C'est très étrange, on a un très beau public, que ce soit des curieux, des amateurs du genre, des amateurs juste de nous, que ce soit des vrais fans. Et j'espère aussi avoir des groupies ! (rires) (с)
+2 Понимаю конечно хулиганство, но пройти мимо такого патриотизма не смогла. Художник проснулся.)))) И решил, что надо раскрасить. (с)а сколько там чудесного с детьми.)))
@музыка:
Game of Thrones OST
@настроение:
теперь я уже пойду и займусь чем-нибудь полезным.